Les paradoxes de la pensée intégrale
La pensée intégrale repose sur une série d’antinomies : trouver des outils nouveaux pour solutionner des problèmes encore en gestation ; percevoir les variables cachées (au sens mathématique du terme) et les fluctuations imperceptibles de notre environnement.
La conscience intégrale décrit l’être humain dans un cadre universel. Elle fournit un langage, un mode de pensée et des moyens d’action adaptés aux problèmes aussi bien locaux que globaux. Et cela, dans les domaines artistique, thérapeutique, sportif, institutionnel, culturel, éducatif, environnemental… Elle repose sur un concept de base, le déploiement intégral, qui peut s’appliquer à une personne comme à un groupe, à une entreprise comme à une nation, à une technique de développement comme à un modèle socioculturel… Nous sommes engagés, que nous le voulions ou non, dans une aventure qui touche à toutes les dimensions de nos vies et de nos êtres : le soi et les autres ; la société, la planète et l’univers ; le passé, le futur et l’éternel présent… Penser « intégralement » peut nous permettre de vivre pleinement et de prospérer dans la société d’aujourd’hui, à travers un ensemble d’idées et d’outils novateurs capables de nous conduire vers des comportements, des attitudes et des actes plus juste, mieux adaptés à ce monde en perpétuel changement.
La pensée intégrale est aussi une porte ouverte sur l’exploration et l’intégration de nouveaux paliers de la conscience humaine. Le développement de soi nécessite périodiquement des « tempêtes de destruction créatives », des vents de changement qui éliminent les vieilles manières de penser et d’agir, pour faire place à d’autres, nouvelles mais parfois perturbantes, dont il faut synchroniser le rythme avec celui de l’évolution générale.